Nasserdine AIT OUALI vient de commettre aux Éditions L’Odyssée Le théâtre de Mohya, adaptation et créativité, l’ouvrage tant attendu, notamment par les universitaires.
Une idée, ou piste, à propos du contenu de la publication est mise en exergue en quatrième de couverture en ces termes : « Les adaptations théâtrales de Mohya entrent dans une logique de kabylisation des pièces adaptées. Pour mettre en œuvre sa stratégie, Mohya réalise de processus dans un nouveau « véhicule » linguistique et adapte les thématiques et les références culturelles.
(…) Grace à son travail monumental et à son génie, Mohya s’est forgé un style qui s’est imposé dans le monde culturel kabyle où on parle du « théâtre Mohya », allant jusqu’à oublier que ce sont des adaptations. »
Rappelons que Nasserdine AIT OUALI est docteur en littérature française de l’université Paris 8.
Il est aussi auteur de L’écriture romanesque kabyle d’expression berbère (1946- 2014) paru en 2015 et Coluche : politique et comique (2016).
Rappelons aussi qu’il avait encadré des enseignants de tamazight, l’expérience avait pour but d’impliquer l’élève dans son apprentissage, d’en faire un acteur et d’en finir le « subir ajerrid n tuqqna ». Les effets positifs avaient été tout de suite ressentis.
Hélas, il sera mis fin à l’élan de générosité par les partisans du confort rivé à la fiche du maitre.