En regardant ce beau visage marqué par la vie, me remontent avec les larmes les années 70 à Alger, nos rêves immenses, nos espérances immédiates, nos premiers combats contre la haine officielle des profondeurs de notre identité. Nous étions un groupe mouvant autour de Farid Mammeri, et d’autres qui avaient la poésie, la peinture, l’écriture, et de nombreuses finesses partagées.
Arezki, étoile, toujours inattendue, éclairait nos obscurs débats de son génie. Sa présence modérait les ardeurs et remettait nos élans poétiques dans le réel de notre territoire s étirant entre la faculté centrale et la cité universitaire de Ben Aknoun.
Va en paix mon ami, tu as vécu en artiste, tu pars en grand homme reconnu pour ses repères et ses valeurs. Repose en paix.
Rachid Oulebsir