Mohamed Rahal, jeune réalisateur et non moins valeur sûre du cinéma algérien à construire, semble avoir un faible pour le cinéma d’expression amazighe. Il revient à la charge, cette fois-ci, avec  Iɛdawen n tudert (Les ennemis de la vie), un long métrage dont le premier tour de manivelle  a eu lieu samedi 19 novembre dans la localité de Chorfa, dans la wilaya de Bouira.

Iɛdawen n tudert met en scène les « turpitudes » d’une famille kabyle lambda. Les frères Smail et Mestafa, leurs femmes Ferroudja et Louiza  et leur maman Nna Fdhma  en sont les acteurs sociaux. Des interférences extra-familiales, incarnées par Khoukha et Messaoud et mues par la jalousie, attisent le feu.  En somme, Mohamed Rahal ausculte et prend le pouls  d’une société et se prépare à la porter sur l’écran.

Pour rappel, le réalisateur de Iɛdawen n tudert a entre autres réalisé le film documentaire intitulé Timceṛṛet n At Yaɛla (2016). Le film a été sélectionné pour participer au festival international du film amazigh, à Paris qui avait eu lieu fin octobre 2022.